La compréhension internationale se développe sur la communication, qui est facilitée lorsque l’on parle la même langue. Ceux qui ont l’anglais comme langue maternelle ont habituellement l’avantage de pouvoir négocier dans leur première langue, ce qui leur donne un avantage psychologique qui favorise leur succès. Ceux qui n’ont pas l’anglais comme langue maternelle se sentent désavantagés, et ils le sont en fait véritablement.
Nos politiciens doivent-ils continuer à négocier dans une langue dont ils n’ont pas une maîtrise parfaite, ce qu’ils n’osent souvent pas admettre? Les politiciens de l’UE ne peuvent pas toujours compter sur la présence d’interprètes. Comme l’a déclaré un membre suédois du Parlement de l’UE “A cause de nos connaissances linguistiques insuffisantes, nous sommes souvent obligés de dire ce que nous réussissons à dire en anglais, pas ce que nous souhaitons vraiment dire”.
La majeure partie des fonctionnaires de l’UE utilisent chaque jour une langue qui n’est pas leur langue maternelle, avec le risque évident de traductions erronées.
De nombreux participants à des réunions avec des traductions simultanées ont signalé qu’il est très gênant d’écouter une voix au travers d’écouteurs en plus de celle de l’orateur.
Et pour un anglophone, il est très ennuyeux d’écouter et d’essayer de comprendre des gens qui parlent mal l’anglais pendant un long moment.
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